Les plants

Les légumes

Voici une liste non exhaustive des légumes que vous pourrez découvrir côté jardin, quelques légumes perpétuels (car on plante une fois et plus besoin de semer tous les ans). Merci à notre ami connaisseur Joseph d'Audéjos et son extraordinaire jardin, à qui nous devons cette liste et plus particulièrement toutes les informations inscrites entre parenthèses :

ail des ours,
artichauts gros vert de Laon,
ou violets de Provence,
choux : choux romanesco, choux kale = pousse dans des pays extrêmement froids (-30/-40°) se congèle facilement, se mange en salade, antioxydant / choux de Bruxelles, choux de Saint-Sens = vieille variété Normande qui devient énorme (10 à 30kg),
courge olive (excellent, rare dans le commerce),
courgette de Sicile (vert clair),
potimarron vert de marque Cabocha, citrouille d'avenir et succulente,
potiron,
citrouille,
chayote ou christophine,
butternut,

patates douces (violette, rose, jaune), traitées au kombucha = récolte +++,
topinambour,
yaccon (tubercule sans index glycémique, bien pour un diabétique et mieux que pomme de terre mais plus insipide),

panais,
aubergine,
betterave,
carottes (traitées avec du purin de sureau pour les avoir de plus grande taille),
poireau (à traiter avec des ferments naturels pour une bonne croissance),
radis chinois blanc Daïkon,
haricot vert Brémard : les + chers, se trouvent en catalogue chez "promesse de fleur",
haricot maïs,
salade,
poivrons,
piment du Béarn (jaune),
piment d'Espelette.

Autres légumes peu connus mais intéressants à présenter pour leur couleur ou forme originale, leur goût voir qualité nutritive ou emploi autre qu'alimentaire :

la courge luffa ou éponge,
la courge serpent, courge géante que l'on peut trouver à la cueillette d'Aragnon, qui sert à fabriquer des instruments de musique tel le didgeridoo (source Sylvain, maraîcher au GAEC Piétométi à Ogeu).

Proposition de lecture :

> "Un potager dans ma cuisine" par Katie Elzer-Peters.

En projet, visiter :

le CLAB (Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn) à la plaine de Nay,
la Ferme Kokopelli (association mondiale),
la Ferme de Sainte Marthe dans le 49, entre Nantes et Tour, pour trouver des graines et plantes un peu bizarre, il y a de tout, ils vendent même du tabac,
l'Agronaute, ferme urbaine située à Nantes - Il y en a beaucoup à Marseille, Paris, Bordeaux, Montpellier, Avignon,
LOREKI, entreprise basque, compost ++, plateforme de compostage située à Lescar (prendre du 0.12mm car agrément bio).

Kokopelli oeuvre pour la diffusion de semences non répertoriées (et par conséquent officiellement interdites à la vente), dont l'enjeu affirmé est la conservation de la biodiversité. Par Philippe ecolozen (durée vidéo 8m35)

Les plantes et fleurs

la verveine médicinale,

le trèfle : plante fourragère, alimentaire possible et protéinée, qui utilise l'azote de l'air grâce à des bactéries qui vivent en symbiose,
la scrofulaire noueuse : en tisane, traite l'arthrose,

la gesse tubéreuse : donne des fruits comme les pommes de terre,
l'épine vinette : contient de la berbérine : anti diabète et aucun effet 2aire,
la tagette (voir 2ème photo) : fleur orange qui peut être infusée et dont le purin peut servir à éloigner les insectes,
l'hysope : petite fleur en grappe comme la lavande à faire en infusion ou sirop pour dégager les bronches et traiter tous les problèmes liés à la respiration, c'est un anti-inflammatoire,
l'oseille,
la citronnelle,
le thym citron,
le romarin,
la sauge : bonne pour les problèmes urinaires,
la bourrache,
les phasélies : mellifères - elles permettent aux abeilles de faire du miel et restructurent le sol,
le géranium vivace à fleurs violettes : résiste au gel,
le souchet : peut faire office de lait végétal et farine,
le basilic thaï et le vivace, il résiste au gel jusqu'à - 10°,

la consoude : en purin comme engrais naturel, elle permet d'apporter au jardin du phosphore et du potassium (le purin d'orties apporte l'azote) / en infusion pourquoi pas mais à petite dose, c'est une plante médicinale / justement, sur le plan médical, c'est la racine trempée qui est plus souvent utilisée pour en faire, une fois broyée, une pommade que l'on applique à l'endroit de la fracture comme un baume pour consolider l'os, souder la fracture, d'où son nom « con soude »,
le plantain : 3 variétés, le feuille de cerf qui pousse sur des terrains dégradés, le majeur et le lancéolé (forme d'une lance), soulage les piqûres d'insecte par frottement sur la zone, comestible dans la soupe,
le cerfeuil,
l'estragon,
la menthe,
le persil,
le poivrier de Sichuan,
le chénopode multi ou polyspermes : se mange en soupe,
le pourpier,
le thé noir, blanc,
l'amarante : base de l'alimentation des Incas tout comme le maïs, la tomate et la citrouille, tout est comestible, la feuille, les graines dont on peut faire une farine, une soupe,
la vergerette du Canada : se mange telle qu'elle, goût poivré,
le lierre terrestre : comestible,
le lupin (voir 1ère photo),
le pavot (voir 3ème photo),
la féverole cultivée pour ses petites fèves,
le sureau.

Astuces

Traitement du mildiou : bicarbonate + purin d'ortie et consoude en pulvérisation sur les tomates.
Vermifuge poules : conseil de Maéva & Julien de la ferme "l'Oeuf de Julaë" : faire un mélange de pain/ail/bouillie d'orties, à jeter avec les graines tous les 6 mois (avant et après l'hiver) sinon tous les 15 jours/3 semaines / mettre une cuillère de vinaigre de cidre dans leur eau / donner autant que possible orties et choux dans leur alimentation, elles adorent ça et c'est plein de fer. Pour rappel, bien traitée une poule vit jusqu'à 15 ans. Autre conseil de Julien : pas d'habitat en bois pour les poules car il y aura systématiquement des poux rouges malgré un traitement avec de la terre de diatomée - préférer la tôle qui est lavable facilement à l'eau javellisée. Conseil de ma voisine Muriel : nettoyer le poulailler TOUS LES JOURS (enlever les fientes).

Les arbustes et arbres fruitiers

Côté arbustes

la framboise,
la myrtille,
la groseille,
le cassis,
la tomate cerise espagnole congar : se conserve tout l'hiver dans un cageot,

la tomate de Madagascar : se conserve tout l'hiver et ne prend pas le mildiou,
la tomate petit moineau : variété canadienne qui mûrit quand les petits moineaux sortent du nid au printemps et ne prend pas le mildiou (pour information, il existe plus de 36 000 variétés de tomates réunies pour 700 d'entre elles au Château de la Bourdaisière qui possède l'une des plus grandes collections),
le melon,
le citron caviar,
le citron yusu,
le raisin, etc.

Côté arbres

abricotiers rustiques des Pyrénées,
pêchers,
pruniers,
pommiers,
poiriers,
figuiers,
cerisiers,
kiwis,
fejoas,
noyers,
noisetiers,
châtaigniers,
amandiers,
chênes,
...

LA BIBLE, Luc 6 : 44
"Chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l'on ne vendange pas des raisins sur des ronces."

2 août 2022 - Alors que toute la France métropolitaine est placée sous vigilence sécheresse, les tomates de Marc Mascetti, dit "Marco", se portent à merveille. Comme son grand-père avant lui, ce maraîcher n'irrigue pas ses légumes. Poivrons, patates douces, aubergines, tomates poussent sans eau, ni produits chimiques. Il nous dévoile son secret. Par Le Parisien (durée vidéo 3m13)

Il était paysan, penseur et l'un des pionniers de l'agriculture biologique. Pierre Rabhi défendait un mode de société respectueux des hommes et de la terre. Pendant plus de 30 ans, il aura transmis son savoir-faire dans les pays arides et essayé de changer le monde. (durée vidéo 5mn34)

Les céréales

LA BIBLE, Marc 4 : 14
"Le semeur sème la parole."

Partenariats souhaités pour le démarrage de l'activité du village avec des producteurs/agriculteurs locaux, le temps d'atteindre une relative autosuffisance et en complément de la production.

blé,
sarrasin ou blé noir,
seigle,
petit et grand épeautre,

maïs,
avoine,
orge,
tournesol,....

A savoir : les micro-pousses de céréales ont des saveurs plus présentes que les graines germées (merci Nickaël).

En fondant l'association Graines de Noé, Bernard Rono s'est engagé dans la force de vie des semences anciennes de blé. Agriculteur de 83 ans, il raconte la Révolution Verte de l'agriculture d'après-guerre, utilisatrice d'intrants chimiques dans laquelle il s'est engagé à 100%. Ce documentaire est surtout l'histoire d'une prise de conscience et d'un retour, après 30 ans de cultures intensives, à un choix d'une agriculture vivante et naturelle. L'histoire d'une reconquête et d'un engagement pour la conservation des semences anciennes de blé. L'histoire d'un cheminement, d'un modèle d'agriculture à un autre pour redécouvrir le sens du mot "paysan" : celui avant tout de nourrir le monde. Par DOCU (durée vidéo 28mn31)

La permaculture

Guide écrit par Jean-Marie, Jardinier passionné & auteur, Auvergne 169 guides.

Définition

D'abord répandue dans les pays anglo-saxons, la permaculture déferle un peu partout dans le monde et devient un véritable phénomène de mode. Basée sur le respect de la nature et de l'homme, et sur un partage équitable, elle désigne une philosophie de vie, un concept, des méthodes œuvrant pour le développement durable.

Qu'est-ce-que la permaculture ?

Le terme permaculture a été inventé par deux Australiens au milieu des années 1970. Contraction de l'anglais "permanent agriculture" (agriculture durable), ce mot désignait à l'origine une façon de cultiver la terre sans occasionner de nuisances pour la nature ou les humains, tout en étant économiquement viable et durable sur le long terme ; En réalité, il est difficile de définir ce qu'est la permaculture, selon qu'on la considère comme une philosophie, un mode de vie ou en ensemble de méthodes ; car la permaculture est un peu tout cela.

Son but est de créer des sociétés humaines respectueuses de la nature et des hommes, et s'applique en fait à tous les champs de l'activité de l'homme, notamment à l'habitat, à l'énergie, à nos rapports avec les éléments qui constituent le système naturel, et bien sûr à notre manière de cultiver la terre pour produire de la nourriture, qui est la base de l'organisation de toute société humaine durable.

La permaculture fait référence à une éthique qui repose sur 3 principes fondamentaux :

Prendre soin de la Terre

C'est-à-dire le sol, l'eau, les plantes et les animaux qui la peuplent. Toute forme de vie est importante, car nous faisons partie d'un système qui est la biosphère terrestre. L'habitat et les activités humaines doivent être en harmonie avec les écosystèmes. Cela implique un usage raisonné des ressources. L'emprise de l'homme sur la planète doit être réduite, en limitant sa consommation, en ne cherchant pas une démographie et une croissance en constante augmentation.

Prendre soin de l'Homme

Tout humain doit avoir accès aux ressources nécessaires à la vie. La permaculture a pour but de subvenir aux besoins des humains dans un cadre permettant leur épanouissement. Les relations humaines doivent être basées sur la coopération et le partage et non sur la compétition.

Partager équitablement les ressources

Les surplus de récoltes mais aussi les expériences. Ce partage est parfaitement illustré par le mouvement des "incroyables comestibles" qui prend de plus en plus d'ampleur dans beaucoup de pays : on sème devant sa fenêtre, devant son pas de porte etc. et on partage les récoltes avec les voisins ou les passants.

Les 6 avantages de la permaculture pour le jardinier

Pour le jardinier, les avantages de la permaculture découlent des principes mêmes de ce concept.

1. Préservation des ressources de la planète

En utilisant l'énergie naturelle (le soleil, le vent), en économisant les ressources comme l'eau (récupération de l'eau de pluie) et en évitant autant que possible d'employer les énergies fossiles.

En valorisant au mieux les ressources et les produits que la nature met à notre disposition : les bois morts employés comme bois de chauffage, ou de support de culture de champignons..., les plantes médicinales poussant spontanément, les plantes dépolluantes pour assainir l'intérieur, un arbre placé judicieusement apportant de l'ombre à une maison pendant l'été, poules et canards nettoyant le sol de la "vermine"... En évitant toute production de déchets. Les déchets doivent être valorisés pour exercer une autre fonction : un bidon en plastique transparent devient une cloche à légumes, la tonte du gazon sert à pailler le sol, les branches coupées et droites des tuteurs...

2. La permaculture demande moins de travail et d'énergie

Une des méthodes préconisée par la permaculture est par exemple de ne pas retourner ou labourer le sol du potager, celui-ci étant ameubli par la faune du sol dont l'activité est favorisée par le paillis. L'usage de motoculteur et de motobineuse détruisant en grande partie la faune souterraine.

3. Favoriser la biodiversité et participer au maintien des espèces animales et végétales

À l'inverse de l'agriculture traditionnelle, la permaculture ne s'oppose pas au vivant. Au contraire, elle s'inspire de la nature et travaille avec elle, en profitant de son immense diversité.

4. Les produits tirés de la culture sont biologiques

Se basant sur l'observation des écosystèmes naturels et dans un souci de préserver la biodiversité, le permaculteur n'utilise pas de biocides naturels comme les insecticides biologiques, et encore moins des pesticides, des désherbants ou des engrais. Il part du principe que la nature s'autorégule d'elle-même. Il peut par exemple choisir de sacrifier une partie de sa production aux ravageurs.

5. La santé est mieux préservée

Non seulement parce que les produits sont bio mais aussi parce qu'on passe plus de temps pour s'occuper de soi-même et des autres. Et passer du temps avec ses enfants, sa famille ou son entourage est une excellente thérapie contre le stress et les autres atteintes qui affectent notre santé mentale.

6. Économique en surface

La production en abondance sur de petits espaces permet d'utiliser moins de superficie, et de libérer du terrain pour d'autres activités.

Finalement, de tous ces avantages qu'apporte cette conception de travailler la terre, en découle un autre qui n'est pas des moindres : la satisfaction personnelle d'avoir œuvré pour le bien de tous en ayant occasionné le moins de nuisance possible pour l'environnement.

Le jardinier, porte-parole de l'environnement

La préservation de l'environnement est devenue la responsabilité de tous. Afin de mieux protéger nos ressources et d'inscrire chacune de nos démarches dans une politique de développement durable, le jardinier est devenu un des acteurs de cette révolution verte et un véritable porte-parole et exemple. Aujourd'hui, le jardinier vert cultive un jardin bio, jardine avec la lune et recycle ses déchets dans la politique prônée par la permaculture, véritable concept écologique responsable.

Ces trois approches du jardinage sont complémentaires, toutes influent notre impact environnemental. Débuter en permaculture est synonyme de mise à profit des auxiliaires naturels et de l'existant, suivre un calendrier lunaire c'est optimiser ses semaisons et récoltes, jardiner bio c'est respecter la terre nourricière.